Syndrome de la page blanche ...
cela arrive aux écrivains généralement mais pas que finalement !
Dans les étapes de la vie, qu’on le veuille ou non, il nous est donné la possibilité de réécrire notre histoire, ou devrais-je dire de l’écrire tout court ?
Oui c’est absolument ça ! L’écrire tout simplement.
Pourquoi je dis ça ?
Et bien si nous sommes honnêtes avec nous mêmes et que nous prenons un recul nécessaire pour le voir, nous remarquerons vite comment nous avons été manipulés comme des marionnettes par un tas de schémas que nous avons accepté inconsciemment et sans broncher guère !
Même pas adultes que nous avons déjà pleins d’engagements à tenir. Pas étonnant que nous brûlons tous d’envie de liberté au plus profond de nous-mêmes.
La dette de vie envers nos parents, la dette affective envers la mère et celle symbolique envers le père.
J’en parlerais plus longuement dans un autre article et au fur et à mesure de mon avancement dans ce démêlage de noeuds dans ma vie personnelle.
Pourtant tout cela on le sait puisque c’est sous nos yeux depuis que nous avons atterri dans ce monde. Mais puisque nous fonctionnerons en mode automatique, nous reproduirons sans cesse, et cela à plus ou moins grande intensité les mêmes pièces de théâtre.
Les acteurs changent, les lieux aussi, mais nous gardons précieusement le rôle, comme si c’était l’hérédité absolue que nos parents nous ont offert.
Jusqu’à ce que le long du chemin la Vie te dit STOP ! Elle lance des alertes pour que tu te réveilles mais tu somnoles et cherche le coupable au mauvais endroit, alors elle n’a plus le choix elle va être brutale !
Parce qu’il est temps d’ouvrir les yeux si tu ne veux pas continuer à rater le meilleur que la vie a à t’offrir, ce qu’on cherche tous
“ Vivre l’amour “ le sien pour soi et celui que l’on peut partager avec un autre être qui est dans la même recherche que toi !
Cela semble une belle opportunité n’est-ce pas ? ÉCRIRE ton HISTOIRE !
Et elle l’est ! Mais malgré tout lorsque la vie nous redonne notre pouvoir, nous nous rendons compte que très peu de choses ne sont pas “les autres” . Nous avons été façonnés comme les autres ont souhaités et nous nous sommes laissés faire ! On ne peut rien y changer sur ce qui a été, simplement apprendre et changer.
En fait même pas changer, puisque rarement nous avons été, simplement naître seul autant qu’être humain conscient et qui stop à jouer la marionnette des autres, de leurs attentes, de leurs projections, de leurs besoins égoïstes et de leurs projets pour nous.
Et cela que ce soit les parents, les enfants, tous, car ce qui compte c’est qui suis-je moi seul ?
Est-ce que seulement je le sais ?
Et bien faites le test, il est révélateur ! Souvent derrière la réponse de « qui je suis » se cache quelqu’un ou quelque chose.
Bien entendu lorsque vous avez atteint le stade de reconnaître que jamais vous n'avez été libre, à ce moment là avec de l’aide extérieure d’un professionnel, vous pouvez apprendre à vous découvrir, vous délester des rôles qu’on vous a donné, des idéaux faussés fondés sur les apparences et commencer à jouer pour vous le jeu de la vie.
Ce qui est formidable c’est le fait de redevenir enfant, mais cette fois un enfant libre de l’emprise parentale, en acceptant de se tromper, en tombant et en se relevant pour trouver SON chemin.
C’est déstabilisant, ça fait peur de ne pas savoir, nous n’avons pas vraiment l’habitude de naviguer les yeux fermés et sans but.
Nous avons été régit par des règles, des croyances, des rôles et tous donné par les autres.
Et il faut admettre et encaisser le fait que les échecs amoureux, professionnels et la façon d’avoir abordé la vie, ont tous une seule et unique source ! Le comprendre et décider de s’en défaire c’est reprendre sa liberté, cette liberté pour laquelle on se bats tous.
Reprendre sa vie entière en main et enfin décider de couper ce lien d’idéalisation envers sa mère et/ou son père, de les remercier de nous avoir mis au monde, et d’intégrer une bonne fois que nous ne leur devons rien d’autre, à part être là au moment de leur passage. Donner la vie est un don, pas une dette !
Combien de fois encore devons nous payer cette dette ? Combien d’échecs encore pour comprendre qu’on leur ait toujours et encore fidèles ?
Pour une fille idéaliser son père, et là je ne parle par du tout du complexe d’Oedipe, je parle de la place que cet homme prends dans la vie d’une femme, cette idéalisation créera sa vie amoureuse. Il sera le seul homme, l’unique, un saint presque, ce qui ne laisse de place à aucun autre, et si cela est cas, une rivalité va s’installer. Nous allons tout mettre en place inconsciemment pour nous prouver que oui papa/maman est le meilleur.
Un homme est un être humain avant tout, il peut avoir été bon, excellent même dans son rôle de père pour nous, mais il peut également avoir été un mauvais mari, et parce qu’on transfère sur le parent opposé, on reproduit le schéma. En gardant l’idéalisation du père toujours en place, inconsciemment tous les reproches que l’on fera aux hommes, c’est à notre père qu’on les faits, mais on ose pas par fidélité, dette et idéalisation.
Quelle claque monumentale, quel silence intérieur de recevoir tout cela en bloc. Comprendre ce qui se cache derrière et quel jeu se joue à notre insu est une bénédiction pour l’avenir que l’on souhaite SE créer. Sans quoi c’est la répétition qui nous attends.
Voilà en quoi nous sommes responsable, se libérer avant de vouloir écrire sa vie.
Se dire qu’enfin sur le chemin de la liberté d’adulte, je garde l’amour pour mon père, l’amour pour ma mère, mais je reprends mes droits sur ma vie. Je n’ai aucune dette, et si j’en avais une je l’ai payé par mes échecs. Décider par dessus tout d’être infidèle à mon père !
Papa je t’aime, mais tu n’es pas l’homme de ma vie. Maman je t’aime mais je ne suis pas toi ! Je vous rends vos projets pour moi, je vais créer les miens. Je vous aime LIBREMENT <3
Un immense merci à ma thérapeute ( oui, oui, les thérapeutes aussi ont besoin de se faire aider sur leur chemin ) et je te dis à jeudi pour poursuivre la route vers ma vie.
SACREMENT AIME